© Célia Boutilier, Oeceoclades et ectomycorhizes, de la série «natureculture D.H», Plateau technique de microscopie éléctronique du Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris. Assemblage de six photographies, format 140 x 139,80 cm, dimensions variables.

 

Documents préalables / inspirations

Étude de l’équipement et des outils de mise en images de la symbiose mycorhizienne du vanillier avec un champignon du genre Rhizoctonia. Suivie du protocole spécifique mis en place par les biologistes Eve Hellequin et Florent Martos MNHN/CNRS.

Détail des hyphes, à l’origine de la symbiose mycorhizienne du vanillier avec un champignon du genre Rhizoctonia. Images obtenues en microscopie optique de la coupe de la racine de vanillier (prélevé à la Réunion en avril 2022). © Prélèvements et images réalisées par Eve Hellequin et Florent Martos, chercheurs au MNHN, Paris

Images obtenues en microscopie optique de la coupe de la racine de vanillier (prélevé à la Réunion en avril 2022). Prélèvements et images réalisées par Eve Hellequin et Florent Martos, chercheurs au Muséum National d’ Histoire Naturelle, UMR 7205, Institut de Systématique et d’Evolution (ISYEB), Equipe Interactions et Evolution Végétales et Fongiques (INEVEF).

À l’image, des pelotons sont présents dans certaines cellules végétales. En zoomant sur ces cellules, on voit les hyphes, à l’origine de la symbiose mycorhizienne du vanillier avec un champignon du genre Rhizoctonia

Images obtenues en microscopie électronique (MET). Bien plus précis que la microscopie optique la résolution de ces image peut atteindre 0,08 nanomètre (voire 0,04 nm1,2). Les images obtenues ne sont généralement pas explicites, et doivent être interprétées à l’aide d’un support théorique. Processus d’inclusion et images réalisées par le maitre de conférence Philippe au plateau technique de microscopie électronique et de microanalyse du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et du CNRS.

 

© Célia Boutilier, (sans titre - à définir), Station de recherche Mare-Longue de l’Université de la Réunion, Saint-Philippe, Île de la Réunion, 2023

 

Oeceoclades et ectomycorhizes

Cette oeuvre résulte d’une collaboration avec l’équipe de biologistes du laboratoire «Interactions et Evolution Végétales et Fongiques» (INEVEF) du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris. Elle prend pour objet des coupes de 500 nanomètres, de racines d’orchidées Oeceoclades (1) et d’un arbre, dans lesquels se trouvent, à l’intérieur même de leurs cellules, des champignons à l’origine d’une symbiose spécifique (appeleé mycorhizienne). Cet assemblage mêle l’esthétique du microscope optique à l’objectif photographique : le sujet est contenu dans la lentille du microscope, pourtour noir qui nous révèle un inaccessible de la perception humaine. Dans ces mêmes images, les cellules se confrontent à un autre rapport d’échelle abstrait, celui de l’appareil et des rouages extérieurs du dispositif.

(1) Échantillons prélevés par Florent Martos et Géromine Collobert, Ile de la Réunion, avril 2022. Inclusion, microtonisation réalisées par Philippe Reich et Bérénice Piquet au Plateau technique de microscopie éléctronique du Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris.

 

2023

Oeceoclades et ectomycorhizes

Plateau technique de microscopie éléctronique du Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris. Assemblage de six photographies, dimensions variables. Tirage fine art Baryta 320g, contrecollage et encadrement sur-mesure, caisse américaine vitrée anti-UV et anti-reflet.