DÉMARCHE ARTISTIQUE - 2023

HABITER LES LISIÈRES


“Nous habitons le monde à partir des images que nous nous faisons de lui”


Axe de travail

J’aimerais que mes images soient des lisières, qu’elles soient des zones de rencontre, des espaces de contact, des lieux symbiotiques et crépusculaires où l’évidence se suspend et où, dans une étrange familiarité, les choses entrent en relation. Je privilégie l’observation des formes transitoires et symbiotiques, les changements d’état, la confusion des échelles (du satellite au microscope) et toute autre forme de pratique de télescopage, en ce qu’elle impacte la solidité des corps, la netteté des contours et la fixité des images. Le particulier est alors porteur de toujours plus que de lui-même en ce que l’image se fabrique à partir d’un ailleurs qui traverse l’ici, pour rendre compte d’un ici à la fois toujours ouvert et toujours inquiété.

*

   Mon travail fait l’hypothèse que nous habitons un monde à partir des images que nous nous faisons de lui. Notre manière de nous rapporter aux choses peut se lire dans notre manière de fabriquer nos images et ces images définissent notre manière d’habiter le monde. Ces images se constituent d’une part, par le langage dont on dispose pour raconter un monde - c’est lui seul qui permet de contrer un sentiment esthétique de la beauté parfois trouble. D’autre part par les images graphiques qui permettent de représenter une réalité non accessible à la métaphore. Construire des manières d’habiter un monde passe par des manières de fabriquer des images (qui se constituent à la fois d’icônes et d’écritures). Ces images sont les traductions formelles du type de rapport que nous cultivons avec les choses de ce monde. L’habiter suppose donc aussi, et peut-être même avant tout, de fabriquer des manières spécifiques « d’entrer en relation » avec certaines choses de ce monde : cultiver un soin dans le rapport que l’on entretien avec l’Autre, qu’iel soit humain ou non-humain et utiliser nos images comme boussoles. Mon travail passe d’abord par un refus des postures ou des pratiques qui se constituent dans un rapport cannibalistique à l’altérité. Ce rapport est celui d’une attention, d’un souci, d’une vigilance. L’état de vigilance est un état de lenteur qui s’étire dans le temps. C’est une attention profonde au long terme, qui prend le contre-pied du temps éclair de l’immédiateté et charrie avec elle un certain degré d'incertitude pour devenir un espace de partage commun. En ce sens, prendre soin de nos relations et de leurs modes d’existence va de pair avec le fait de prendre soin de la fabrique de nos images.

« Aussi combien de chemins, de sillons, de racines et de terre n’emmenai-je par mon souvenir pour les déposer dans ma chambre. Cependant, arrivé chez moi, il me manque souvent quelque chose et ce manque dépare toute ma collection. Je cherche ce que j’ai oublié dans un champ ou sur une route, et je trouve qu’il me manque non un galet ni un arbre, mais la circonstance de leur vision, le rythme de la marche, la distraction surprise dans sa trouvaille, la tournure de la pensée, l’état, l’instant. Alors je m’en retourne aux champs chercher l’état que j’y ai oublié : il n’y est pas toujours resté. Je le retrouve parfois ailleurs, je ne le retrouve parfois nulle part. Les choses alors ne sont plus rien : les pierres sont vides et les sillons sont morts ; ils sont incapables de reproduire la circonstance, la surprise. L’état, l’instant ne se trouvent plus en eux.»

Bernard Réquichot (peintre), «Métaplastique» (1955), dans Écrits, op. cit., p.87.

   Innombrables sont les alliances que le règne fongique entretient avec son environnement dont nous faisons partie. Les symbioses mycorhiziennes(1) traduisent pour moi l’effort constant dont ont dû faire preuve des espèces pour se maintenir vivantes côte-à-côte. Elles me rappellent que l’existence est toujours co-existence, la subsistance co-subsistance. Leur étude - médiée par la connaissance que les scientifiques m’en donnent - me permet de toucher du doigt cette «poétique de la relation» invoquée par le philosophe Edouard Glissant : une poétique (une esthétique aussi) qui pense les nouages, les identités hybrides que nous habitons et qui nous constituent. Comme les plantes hors milieu, les êtres humains ne peuvent subsister sans monde et ces écosystèmes qui s’effondrent sont autant de modalités relationnelles disparues qui fragilisent nos manières de nous lier au monde.

   La notion de symbiose(1), plus particulièrement d’holobionte, relance aujourd’hui ma réflexion sur l’individu et sa place dans l’écosystème terrestre autant que sur sa manière de se penser et de se représenter. Transcender la notion d’organisme permet de réconcilier l’être humain avec sa dimension naturelle d’interdépendance, d’interactions et de plasticité. Je pense qu’il nous faut d’abord nous souvenir de notre héritage, de la mémoire des sols qui grondent, des organismes et des fantômes que nous habitons, qui nous habitent et que nous portons, malgré nous, comme des enfants amnésiques.

* (1) Le mot symbiose définit une interaction durable interspécifique à bénéfice mutuel. Avec les biologistes Marc-André Selosse et Florent Martos, je m’intéresse spécifiquement aux symbioses mycorhiziennes : celles qui créent des réseaux entre individus et espèces différentes, notamment entre les champignons et les racines des plantes. Ces associations sont parmi les plus spécifiques du règne végétal et se retrouvent chez les orchidées épiphytes que j’étudie.


« Ce qui complique encore la situation c’est que, moins que jamais, la simple «reproduction de la réalité» ne dit quoi que ce soit sur cette réalité. Une photographie des usines Krupp ou de l’A.E.G. ne nous apprend pratiquement rien sur ces institutions. La réalité proprement dite a glissé dans son contenu fonctionnel. La réification des relations humaines, par exemple à l’usine, ne permet plus de les restituer. Il faut donc effectivement «construire quelque chose», «quelque chose d’artificiel», «de posé». L’art est donc tout aussi nécessaire. »

Brecht, Bertolt, « Le procès de l’Opéra de Quat’sous. Expérience sociologique », in Sur le cinéma / B. Brecht, Lebrave, Jean-Louis et Lefebvre, Jean-Pierre Paris, L’Arche, 1970, p. 171


Allure du temps et fantômes

Paysages inconfortables. Il y a faille, brisure, suspension d’évidence. En creux à mes réflexions plastiques, je m’applique à modeler une temporalité spécifique : celle d’un temps qui a une épaisseur et dans laquelle se sédimentent la mémoire et les rêves. Ce temps - à l’instar de la pensée - n’est pas linéaire (cause/effet), il est constitué de boucles de rétro-actions où la chaîne de causalité avale sa propre queue (pensée systémique). Le passé n’est pas seulement ce qui a eu lieu, il est aussi ce qui a été rêvé. Nous habitons et sommes hantés par les ruines des rêveurs du passé et à notre tour, nous sommes les bâtisseurs par le biais de nos propres rêves présents, de ce qui constituera les ruines de nos héritiers.

« Il reste toujours une ombre de quelque chose. Et qui reste longtemps. Maintenant il n’y a plus que l’ombre de ma mère, qui m’a transmit l’ombre de ma grand mère etc etc. On voit des images projeté normalement et puis on voit les mêmes images qui ne deviennent plus que l’ombre d’elles mêmes. C’est un peu ça Maniac Shadows.»

Chantal Akerman - Maniac Shadows, Nuit Blanche 2013 au Théâtre du Châtelet, Paris



Projet de recherche doctorale «La « photographie imaginale » : pour une esthétique symbiotique »

Il me semble aujourd’hui que la question de la représentation (de qui parle et de comment celui-ci s’exprime) pose en réalité la question des imaginaires, c’est-à-dire celle de la fabrication de nouvelles fictionalités. L’enjeu de l’imagination est capital, car il ouvre des perspectives de récits thérapeutiques. Ces propositions de circulation (dans la fabrication même ou dans la mise en espace des créations) sont des hypothèses de résilience multiples. D’autre part, je m’intéresse depuis peu aux interdépendances dans les écosystèmes et au principe d’hybridation entre espèces, car je crois qu’il y a un réel enjeu esthétique, philosophique et politique à relier l’Art (la culture en général) à l’Écologie. La science botanique et en particulier le concept de symbiose(1) me semble être à même de réaliser cette alliance nécessaire. En ce sens, je vais mener ce projet de recherche doctoral en collaboration avec l’équipe du laboratoire des symbioses végétales du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Dans ma pratique plastique, fabriquer des relations symbiotiques, des alliances inattendues, me permettra de provoquer une « suspension d’évidence » qui, par l’intermédiaire de l’image, invitera le spectateur à partager l’expérience d’un regard différent. Partant de ce point, le propre du perçu sera d’admettre l’ambiguïté. Il sera question de « milieu » en ce qu’il nous prend dans son maillage. Il s’agira de résister à toute mise en hiérarchie des savoirs et d’explorer la pluralité des déploiements qu’ils permettent, substituant à la visée de l’unité la problématique de l’articulation.


(1) Le mot symbiose définit une interaction durable interspécifique à bénéfice mutuel. Avec les biologistes Marc-André Selosse et Florent Martos, je m’intéresse spécifiquement aux symbioses mycorhiziennes : celles qui créent des réseaux entre individus et espèces différentes, notamment entre les champignons et les racines des plantes. Ces associations sont parmi les plus spécifiques du règne végétal et se retrouvent chez les orchidées épiphytes que j’étudie.


En savoir plus


Célia Boutilier


Critique journalistique

« Le travail de Célia Boutilier mène une réflexion sur le rôle de la photographie et des dispositifs de visualisation dans la production des connaissances scientifiques contemporaines. Intéressée par les dispositifs de prises de vue dans ce qu’ils racontent de la relation de la science au visible, l’artiste explore l’ambiguïté entre recherche scientifique et recherche esthétique. Que reste-il de l’information lorsque sa retranscription bascule dans un registre d’existence de l’ordre de la composition ?

Opérant des rapports d’équivalences entre différents médiums mais aussi entre différentes échelles, l’artiste utilise les instruments d’enregistrements scientifiques pour mettre en scène le paysage, la nature morte ou le biomorphique. « Je viens sélectionner les images qui ne servent à rien », confie-t-elle. Si le visible s’imbrique inextricablement dans une trame narrative, qu’en reste- t-il lorsque le médium passe de la photographie à la musique, lorsque le sens du cadre bascule et que le haut est le bas, lorsque enfin l’infiniment petit devient l’infiniment grand ? Ce sont toutes ces passerelles qu’explore Célia Boutilier, ces basculements qu’elle organise ensuite en séries, toujours dans une logique de rythmes et de partitions. La question de la subjectivité de l’artiste traverse finalement son travail où il ne s’agit plus de qui regarde mais de qui fabrique ce que l’on regarde, de quel manière et dans quel but. »

Élisa Rigoulet


FORMATION

Parcours / Biographie

Après une licence à l’ENSA Dijon et une année à l’École de Recherche Graphique (ERG,Bruxelles) - auditrice libre à l’ULB, je suis diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2019 (Atelier Photographique Patrick Tosani). Depuis 2014 je collabore avec des laboratoires de recherche (microfluidique - Polytechnique, et symbioses mycorhiziennes - Museum National d’Histoire Naturelle) où je m’intéresse à la manière dont les techniques de mise en images (photographies, vidéos et modélisations) participent à l’élaboration du savoir. Mon travail est exposé lors de salons, d’événements internationaux, parmi eux le National Gallery de Copenhague, la Cité Internationale des Arts de Paris, la Maison des Métallos. Il a été cité dans plusieurs revues scientifiques, notamment Physics Today, The NewYork Times, Le Monde. Depuis 2020, mon travail intègre également des collections privées (COGEDIM et Gide Loyrette Nouel). En 2021, j'ai débuté un doctorat en « Sciences, Arts, Création, Recherche » (SACRe) au sein des Beaux-Arts de Paris en collaboration avec l’équipe Interactions et Evolution Végétales et Fongiques (INEVEF) du Muséum National d’ Histoire Naturelle de Paris. Ma problématique initiale est : « La photographie imaginale, pour une esthétique symbiotique ». Cette collaboration avec le muséum aura pour finalité la réalisation d’une exposition personnelle dans les Grandes Serres du Muséum en 2023-2024.

2021-2024

Doctorat Sciences, Arts, Création, Recherche (SACRe) de PSL, à École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, France

2017-2019
DNSAP, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, France
Réalisation du mémoire avec Jean-François Chevrier, étude de la photographie dans l’atelier du photographe Patrick Tosani

2017-2018
M1, Sorbonne Paris IV, Paris, France
Master 1 en Philosophie des sciences et de la connaissance (LoPhiSc)

2016-2017
ERASMUS, École de Recherche Graphique, Bruxelles, Belgique
Cursus en Narration spéculative (Fabrizio Terranova), option photographie (Gilbert Fastenaekens) et suivi des Cours du GECo à l’ULB avec notamment Isabelle Stengers, Bruno Latour et Vinciane Despret

2013-2016
DNAP mention richesse de l’expérimentation, École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, France

 

EXPOSITIONS PERSONNELLES

2024

  • Octobre, «Habiter les lisières», Grandes Serres du Museum National d’Histoire Naturelle, Paris, France

2023

2022

  • du 30 juin au 4 juillet, «Habiter les lisières», atelier Devot, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, France

  • du 12 au 17 Juin, «Habiter les lisières», dans le cadre de l’école de printemps Making Green Worlds, UCLA, Los Angeles, USA

2020

  • Créations​ in situ “Abécédaire d’une forme” pour les bureaux de la direction, Siège Social Altarea, 75002 Paris, France

  • Lauréate du prix GIDE Loyrette Nouel, exposition du projet vidéo “Rêverie Cosmique” du 1er mars au 26 juin 2020.

2019

  • Nues , commissariat “Chaire Art et science”, Maison des Métallos, Paris, France. Présentation live du projet vidéo Nues, interprétation au violoncelle par Louise Levert dans le cadre du colloque «Garden The Sky Water» avec Gilles Clément

 

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2023

  • Du 21 au 25 novembre, Colloque scientifique dédié aux 50ans de la Réserve Nationale de la Forêt de la Massane, Banyuls-sur-Mer, France

  • Du 16 au 19 novembre, 10ans de SACRe-PSL, commissariat Valentine Busquet, Gaité Lyrique, Paris

  • Novembre, exposition collection particulière “œuvres blanches” de l’architecte Jean-Michel Wilmotte, France

2022

  • Du 03 au 19 novembre, « I Want to be Surrounded With » dans le cadre de «Poltergeists : esprits frappeurs, esprits frappés», en partenariat avec PhotoSaintGermain, Beaux-Arts de Paris, atelier SACRe, Paris, France. Artiste exposante et Commissaire de l’exposition avec Aurélia Casse et Elfie Mahé.

2020

  • Nouveaux locaux d’ALTAREA COGEDIM, Hall d’accueil, Paris, France

2019

  • Du 6 au 21 novembre, Coup de Projecteur, commissariat Guitemi Maldonano, Laboratoire photographique des Beaux Arts de Paris dans le cadre de Photo Saint Germain, Paris, France.

2018

  • 36h en continu du 2 au 3 février, Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être, commissariat Mélanie Bouteloup, Cité Internationale des Arts, Paris, France

  • Participation au colloque international GREEN : The 12th conference of the european society for literature, science and the arts, Université de Copenhague, du 13 au16 Juin, Copenhague. Site Green-SLSA 2018

2017

  • «Cinéma Électronique», commissariat Infuse, Espace des Arts sans Frontières, Paris. Présentation live du projet vidéo Nues, interprétation au violoncelle par Louise Levert

  • «Points de vues», commissariat en binôme, Project(ion) Room, Bruxelles, Belgique

2016

  • «Art et science», commissariat Jean-Marc Chomaz, Salon des Réalités Nouvelles, Paris, France

  • «Topographie de l’ailleurs», commissariat Vanessa Desclaux et Germain Huby, Église Saint Philibert, Dijon, France

2015

  • «Laboratoire», commissariat Jean-Marc Chomaz, Salon des Réalités Nouvelles, Paris, France

  • «De Différentes Natures», commissariat Philippe Mailhes et Pascale Séquer, Atheneum, Université de Bourgogne, Dijon, France

2014

  • «Ostinato 41», commissariat Laurent Karst, Eglise Saint Philibert, Dijon, France


RÉSIDENCES

2017 / Résidence d’artiste à l’Abbaye de Royaumont sur l’invitation de l’ensemble Soundinitiative qui donna lieu à une présentation du travail dans le réfectoire des moines cisterciens, mois de juillet.


PUBLICATIONS

2023

  • Célia Boutilier, «Un galet au fond d’un lac boueux», Beauté.s Vitale.s, Édition Les Colloques de Cerisy

  • Célia Boutilier, «La beauté de l’articulation», retranscription du Séminaire de la Chaire Beauté(s)
    PSL-L’Oréal, texte personnel à paraître prochainement

2020

  • Septembre, «Abécédaire d’une forme», 87 Richelieu, l’Art dans la ville, Altarea

2018

  • Septembre, Anastassia Makridou-Bretonneau, « La tribune de Anastassia Makridou-Bretonneau »,
    Beaux Art magazine, Paris, France, n°411 p.146

2018 - Résultat d’une collaboration avec Ambre Bouillant débuté en mai 2017, sur l’étude de la morphologie des mouvements internes dans une goutte d’eau en caléfaction à Polytechnique Palaiseau.

  • 11 Septembre, David Larousserie, “ Le moteur caché des gouttes d’eau”, collaboration avec Ambre Bouillant, Le Monde, Paris, France

  • 14 Septembre, Kenneth Chang, “ Water Droplets Don’t Just Hover on a Hot Pan. They Roll ” The New York Times

  • Johanna L. Miller, “ Leidenfrost drops are on a roll ”, Première de couverture, Physics Today (Volume 71, Issue 11), article p.14, Novembre 2018

2016

  • Octobre, «Nues», Réalités Nouvelles 2016 70e anniversaire, L’oeil du Mulot

2015

  • Fanny Lauzier, “ Attentats de Paris : des étudiants en Arts se mobilisent pour se souvenir ”, Le Figaro étudiant.fr , 11 Décembre 2015 (17:42)

 

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE / STAGES

2019 / Captations vidéo (et son) du colloque international pluridisciplinaire « Garden The Sky Water » organisé du 12 au 15 juin 2019 par la Chaire « arts & sciences », SITA, Cité Internationale des Arts, Paris.

2017 - 2019 / Aide à la production de l’artiste Nathalie Elemento.

2018 / Stage à la Chaire « arts & sciences », mars à juin, Polytechnique Palaiseau, Paris.

2017 / Stage avec le sculpteur Christophe Jeanblanc pour la réalisation d’une oeuvre dans un galet de rivière, Aout, Nice.

2016

  • Stage à la Tour des Ursulines avec l’artiste Hisao Takahashi comme aide à la réalisation de sa fresque monumentale (200 mètres) avec pour thème les Ducs de Bourgogne, Juillet, Autun.

  • Stage d’aide à la production sur une structure de l’artiste Ana Rewakowicz pour le projet Mist Collector, présenté au Centre Intermondes de La Rochelle du 5 septembre au 5 novembre 2016, juin, Polytechnique Palaiseau, Paris.

  • Voyage d’étude avec l’artiste Marc Camille Chaimowicz, découverte de pièces produites dans le cadre des Nouveaux Commanditaires (intervention d’Olivier Mosset sur la Route Nationale 6), Avril, Dijon.

2016 - 2017

  • Captations sonore et vidéos des événements de l’ERG (interventions d’Isabelle Stengers et de Donna Haraway) ainsi que son séminaire « After empire : melancholia or convivial culture ? » (du 31.01 au 01.02.2017).

  • Captation d’événements organisés à BOZAR Bruxelles comme la soirée consacrée à Donna Haraway, la conférence de Paul Gilroy : « Bass Cultures : black music in the re-making of Britain 1968-now » ou encore la présentation d’Amandine Gay pour son film Ouvrir la voix (2015, 120’)

2015

  • Photographe officielle de la création in situ 2080 de Olga Kisseleva et Labofactory, exposition Le Méridien Climatique, du 20 au 30 octobre, Université Paris-Sorbonne, Paris.

  • Création de l’association étudiante de l’ENSA, poste de présidente jusqu’à juin 2017.